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Le Nouveau-Mexique a lancé une action en justice contre Snap Inc., propriétaire de Snapchat, après qu’une enquête a révélé une vaste problématique d’« abus sexuels » et de « sextorsion » impliquant des enfants. Cette initiative fait suite à une découverte alarmante de 10 000 enregistrements liés à des contenus d’abus sexuels d’enfants sur des sites web obscurs, accusant l’entreprise d’avoir créé un terrain fertile pour les prédateurs et d’avoir échoué à protéger les jeunes utilisateurs de sa plateforme.
Le procureur général du Nouveau-Mexique, Raul Torrez, a récemment intenté une action en justice contre Snap Inc. après qu’une enquête a mis au jour la présence d’un réseau clandestin utilisant Snapchat pour exploiter sexuellement des enfants. Les découvertes incluent plus de 10 000 enregistrements de contenus abusifs et ont révélé que l’application est devenue un « terrain fertile pour les prédateurs ».
Les détails de l’enquête
Les découvertes troublantes
Les enquêteurs ont identifié plus de 10 000 enregistrements liés à des contenus d’abus sexuels d’enfants hébergés sur des sites web obscurs. Ces découvertes ont été effectuées en partie grâce à un compte Snapchat créé par le ministère de la Justice du Nouveau-Mexique, utilisant l’identité d’un enfant de 14 ans. Ce compte a permis de révéler la facilité avec laquelle les prédateurs pouvaient accéder aux mineurs sur cette plateforme.
L’implication de Snap Inc.
La poursuite allègue que Snap Inc., propriétaire de Snapchat, n’a pas pris les mesures suffisantes pour protéger les enfants contre l’exploitation sexuelle. Selon le procureur général, les politiques de la société et ses algorithmes ont non seulement échoué à prévenir ces abus, mais ont également contribué à amplifier le problème. En savoir plus sur les accusations sur Zone Bourse.
Les bases légales de la poursuite
Le Nouveau-Mexique accuse Snap Inc. d’autoriser et d’encourager la « sextorsion » et les abus sexuels sur sa plateforme. Le terme « sextorsion » se réfère au fait de menacer de diffuser des images sexuellement explicites de quelqu’un pour obtenir d’autres images, des faveurs sexuelles ou de l’argent. De plus, la plainte qualifie Snapchat de « terrain fertile pour les prédateurs » qui recueillent des images sexuellement explicites d’enfants.
Le procureur général Raul Torrez a déclaré que Snap Inc. devait être tenu responsable pour ne pas avoir mis en place des mesures de protection adéquates pour ses jeunes utilisateurs. Pour plus de détails sur la poursuite, voir VOI ID.
Comparaison avec d’autres géants de la tech
Cette action judiciaire survient après une autre plainte en octobre contre Meta par 33 États, alléguant que les pratiques de l’entreprise nuisent aux jeunes. Le procureur général du Nouveau-Mexique a souligné la « réticence historique » de Meta à protéger les enfants, une tendance qui semble se refléter également chez Snap Inc. Cette affaire pourrait ainsi marquer un tournant dans la manière dont les géants de la tech sont tenus responsables de la sécurité des enfants sur leurs plateformes.
Pour en savoir plus sur le contexte de la plainte contre Snap, reportez-vous à Boursorama.
Répercussions potentielles
L’issue de ce procès pourrait avoir des répercussions significatives non seulement pour Snap Inc. mais également pour l’ensemble du secteur des réseaux sociaux. Si les allégations sont prouvées, cela pourrait forcer les plateformes à revoir leurs politiques de sécurité et à investir davantage dans des technologies de protection des enfants.
Cette affaire pourrait également inciter les autorités à mettre en place une réglementation plus stricte pour s’assurer que toutes les entreprises technologiques prennent au sérieux la responsabilité de la protection des jeunes utilisateurs. Pour des mises à jour continues sur cette affaire, suivez Quartz.
Élément d’enquête
Détails
Inculpation de Snap Inc.
Autorisation de la sextorsion et des abus sexuels visant les enfants
Nombre d’enregistrements trouvés
10 000 enregistrements liés à des contenus d’abus sexuels
Création d’un compte Snapchat
Compte avec l’identité d’un enfant de 14 ans
Nature des plaintes
Politiques laxistes favorisant les prédateurs
Origine de l’enquête
Ministère de la Justice du Nouveau-Mexique
Déclaration du procureur général
Procureur Raul Torrez a initié l’action en justice
Algorithmes de Snapchat
Jugés insuffisants pour protéger les enfants
Comparaison avec Meta
Réticence historique à protéger les enfants
Précédents judiciaires
Procès intenté en octobre par 33 États contre Meta