Déplier le sommaire Replier le sommaire
Au Brésil, une influenceuse bien connue sous le nom de Kat Torres a été condamnée à huit ans de prison pour avoir tenté, sans succès, de faire assassiner son ex-mari via un faux site de tueurs à gages nommé « Besa Mafia ». En déposant 12 bitcoins sur cette plateforme frauduleuse, elle s’est retrouvée victime d’une escroquerie. Ce cas n’est pas isolé; des affaires similaires, impliquant souvent des transactions via le dark web, ont également été jugées récemment.Par exemple, à Nancy, un étudiant a également été condamné pour avoir cherché à faire éliminer son ex-petite amie par ce moyen. Ces incidents démontrent à quel point les tentatives d’utilisation du dark web à des fins criminelles augmentent, tout en mettant en lumière les conséquences judiciaires sévères qui en découlent.
Récemment, une femme a été condamnée à une peine de 8 ans de prison pour avoir tenté d’organiser le meurtre de son ex-mari via un faux site de tueurs à gages sur le dark web. Cette affaire a mis en lumière les dangers du dark web et l’ampleur des mécanismes de fraude qui y sévissent. Le tribunal a fermement sanctionné cette tentative meurtrière pour dissuader de telles pratiques criminelles.
Une arnaque bien orchestrée
La prévenue, déjà connue sur les réseaux sociaux pour ses conseils bien-être, a été victime d’une arnaque sur un site de tueurs à gages nommé « Besa Mafia ». Pour financer son projet d’assassinat, elle y avait versé 12 bitcoins, soit plusieurs milliers d’euros, sans jamais obtenir le « service » souhaité. Ce faux site, bien que présent sur le dark web, ne faisait que récolter de l’argent de personnes désespérées ou mal intentionnées.
Ce recours au dark web pour des activités criminelles n’est pas un cas isolé. En effet, d’autres ont également cherché à utiliser ces plateformes clandestines pour commettre des crimes. Par exemple, un étudiant à Nancy a été condamné pour avoir tenté de faire éliminer son ex-petite amie et son nouveau compagnon via le dark web. Cet incident montre à quel point le phénomène est répandu.
Les dessous des affaires de meurtre sur le dark web
Le dark web est souvent perçu comme un lieu secret où les lois n’ont pas d’emprise. C’est précisément ce que pensaient ces individus lorsqu’ils ont cherché à engager des tueurs à gages pour régler leurs comptes personnels. Cependant, la réalité est souvent différente, et nombre de ces sites ne sont que des leurres pour arnaquer leurs utilisateurs.
Dans une autre affaire, une septuagénaire a été condamnée à 8 ans de prison pour avoir tenté de tuer son mari avec l’aide de tueurs à gages contactés via le dark web. Le tribunal de Nancy a explicitement mentionné la nature préméditée du crime et les intentions claires de la prévenue.
La condamnation d’un adolescent britannique pour le meurtre au couteau d’un autre adolescent a également souligné l’impact de la violence liée à l’accès facile à des services criminels grâce aux plateformes du dark web source : TF1 Info.
Des peines sévères pour dissuader
Les sentences sévères prononcées par les tribunaux visent à marquer les esprits et à dissuader les comportements criminels similaires. Par exemple, dans l’affaire de Saintes, une femme de 70 ans a été condamnée à 8 ans de prison pour avoir voulu tuer son mari adultère, ce qui constitue une peine lourde pour une tentative de meurtre source : Le Parisien.
De plus, un étudiant tchadien résidant à Nancy a été condamné pour avoir contacté des tueurs à gages via le dark web pour éliminer son ex-petite amie, montrant une fois de plus que la justice ne tolère pas les tentatives de meurtre, qu’elles soient réussies ou non source : Ouest-France.
Enfin, l’heure du crime, disponible également en podcast, continue de retracer ces affaires pour en extraire les leçons essentielles à la compréhension de la criminalité moderne et des risques associés au dark web.
Des leçons à tirer de ces affaires
Les multiples affaires mettant en scène tentatives d’assassinat et utilisation du dark web soulignent l’importance de la vigilance et de la réglementation accrue pour endiguer de telles pratiques. Les tribunaux, en rendant des verdicts sévères, envoient un message clair : la criminalité, même via des plateformes réputées inaccessibles, est intolérable et sévèrement punie.
Pour une prise de conscience plus large, la justice et les instances de régulation doivent conjuger leurs efforts pour empêcher la prolifération de ces faux services criminels en ligne, tout en continuant la traque et le démantèlement des réseaux frauduleux présents sur le dark web.
L’usage des technologies pour des fins malveillantes trouve en effet une réponse ferme de la part de la justice, garantissant ainsi une forme de contrôle et de prévention contre des actions criminelles programmées via des plateformes anonymes et cachées.
Comparaison de Cas de Tentatives d’Assassinat via le Dark Web
Cas | Résumé |
Kat Torres | Influenceuse brésilienne, condamnée à 8 ans après avoir été arnaquée en versant 12 bitcoins sur un faux site de tueurs à gage, Besa Mafia. |
Sainte | Septuagénaire condamnée pour avoir tenté de tuer son mari avec deux coups de couteau après avoir découvert qu’il allait la quitter. |
Étudiant de Nancy | Tchadien résidant à Nancy, condamné pour avoir cherché à éliminer son ex-petite amie et son nouveau compagnon via le Darknet. |
Étudiant au Royaume-Uni | Jeune de 16 ans, condamné à la prison à vie pour le meurtre au couteau d’un autre adolescent après l’avoir contacté sur le Dark Web. |